Onze analyses

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AB CDEF GHI –  UMN – OP QR STUVW – YZ

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La β2-microglobuline est un polypeptide constituant la chaîne légère des molécules MHC de classe 1 présentes à la surface de toutes les cellules nucléées. Cette petite molécule apparaît pour 100 % dans le filtrat glomérulaire et est réabsorbée à plus de 99 % au niveau tubulaire.

L’analyse est réalisée sur sérum.

 0.8 – 2.34 mg/L

Mnémonique : XB2MICROGLOBULINE
Libellé (F): B2 microglobuline sérique
LOINC : 1952-1
Unité: mg/L
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum


Dernière modification 09/03/2023

Le taux de la β2-microglobuline sérique est proposé dans le monitoring de certaines hémopathies malignes (leucoses, lymphomes, myélome multiple) ainsi que dans l’infection par HIV. En effet bien que la β2-microglobuline soit présente sur toutes les cellules, sa concentration sérique reflète surtout le turnover des lymphocytes.

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L’HCG (Human chorionic gonadotrophin) est une glycoprotéine placentaire synthétisée par le syncytiotrophoblaste.
Elle se compose – comme TSH, FSH et LH – de deux sous-unités: a et b.
La chaîne a est très semblable pour les quatre hormones, ce qui pose, en immunologie, un problème de réactions croisées. C’est pourquoi les tests ont été développés sur base de la plus grande spécificité de la sous-unité b. L’HCG exerce une action similaire à celle de la LH (Luteinizing hormone): elle maintient le corps jaune fonctionnel et stimule la sécrétion de progestérone. Les dosages effectués actuellement utilisent des anticorps monoclonaux et ne présente donc pas de réaction croisée avec les autres hormones glycoprotéïques hypophysaires.

L’analyse est réalisée sur sérum

Valeurs de référence
– Hors grossesse:
H < 8 UI/L
F < 10 UI/L
– Grossesse : (U/L)
3 à 4 sem : 9-130
4 à 5 sem : 75 – 2600
5 à 6 sem : 850 – 20800
6 à 7 sem : 4000 – 100200
7 à 12 sem : 11500 – 289000
12 à 16 sem : 18300 – 137000
16 à 29 sem : 1400 – 53000
29 à 40 sem : 940 – 60000

L’HCG augmente rapidement durant les premières semaines de la grossesse (elle double environ tous les 2 jours) pour atteindre une valeur maximale après 7 à 12 semaines.
Les taux d’HCG varient considérablement d’individu à individu et sont plus élevés lors des grossesses gémellaires.

Mnémonique: HCG1
Libellé (F):H.C.G.
Unité: U/L
Délai de réponse (en jours): 0 (reçu le jour de réception)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum


Dernière modification 09/03/2023

• Diagnostic précoce de grossesse: La beta HCG peut être mesurable dans le sérum quelques jours avant la date normale des règles.
• L’augmentation du taux de HCG est un élément important de diagnostic de grossesse môlaire et du suivi de l’évolution après traitement.
• Des valeurs inférieures à l’intervalle de référence, correspondant aux semaines de grossesse, se rencontrent en cas de grossesse ectopique ou de menace de fausse couche. Dans ces conditions des dosages répétés d’HCG révèlent une augmentation anormalement lente, voire une régression.
• La ß HCG est le marqueur de choix pour le diagnostic et le suivi du choriocarcinome. Elle est également très utile dans le monitoring des tumeurs des cellules germinales ovariennes et testiculaires. Dans ce cas, le dosage de la ß HCG libre est préconisé. Elle peut également être détectée dans d’autres cancers (sein, poumon, pancréas, mélanome…).

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Le CO2 total représente la somme des ions bicarbonates (HCO3 – ) et du CO2 dissous.
Le pH sanguin est maintenu, dans les conditions physiologiques normales, dans des limites très étroites
(7.35 – 7.45 pour le sang artériel). Ce maintien est assuré par les systèmes tampons.
Bien que sa capacité de tamponnement soit moindre que celle de l”hémoglobine et des protéines plasmatiques, le système HCO3 – / CO2 constitue l’élément le plus efficace du fait que l’élimination pulmonaire de CO2 et la réabsorption tubulaire de HCO3- peuvent être rapidement adaptées. L’équilibre acido-basique s’accompagne d’un équilibre électrolytique garantissant l’électroneutralité. Dans cette balance électrolytique, Na + représente 92% des cations, HCO3 – et Cl – représente 84% des anions.

L’analyse est réalisée, sans délais, sur sérum ou plasma hépariné. Le CO2 est rapidement perdu après débouchage des tubes.

sérum (mmol/L)

≤ 1 an : 14 – 23 mmol/L
2 – 5 ans : 17 – 25 mmol/L
M 6 – 15 ans : 18 – 27 mmol/L
F 6 – 15 ans : 18 – 28 mmol/L
M 16 – 19 ans : 20 – 27 mmol/L
F 16 – 19 ans : 20 – 31 mmol/L
> 19 ans : 20 – 31 mmol/L

Mnémonique: RAL
Libellé (F): Réserve alcaline
LOINC : 1963-8
Unité: mmol/L
Délai de réponse (en jours) : 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Sérum


Dernière modification 27/02/2023

Il y a augmentation des bicarbonates en cas d’alcalose métabolique et d’acidose respiratoire compensée. Il y diminution en cas d’acidose métabolique et d’alcalose respiratoire compensée.

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La destruction physiologique des globules rouges a principalement lieu dans la rate, le foie et la moelle osseuse. Les différents constituants de l’hémoglobine y sont transformés: la globine est dégradée en acides aminés, le fer est libéré et recyclé, le noyau tétrapyrrolique de l’hème est converti par voie enzymatique en bilirubine. La bilirubine ‘libre’ insoluble libérée dans le plasma est transportée, liée à l’albumine, vers les hépatocytes où, par l’intermédiaire de la glucuronyl-transférase, elle est conjuguée à l’acide glucuronique (glucuronoconjugaison) pour former la bilirubine conjuguée ‘liée’ soluble. Une faible proportion de la bilirubine conjuguée repasse dans le sang, la plus grande partie est déversée dans les canalicules et parvient avec la bile dans l’intestin grêle où elle poursuit son métabolisme sous l’action bactérienne (voir urobilinogène).

Remarque de nomenclature: la bilirubine conjuguée est souvent appelée bilirubine « directe ». Cette dénomination repose sur sa propriété analytique de réagir « directement » avec le réactif diazoïque sans nécessiter l’addition d’un accélérateur.

L’analyse est réalisée sur sérum. L’hémolyse, de même qu’une exposition de quelques heures à la lumière, invalident le test.

Chez l’enfant de plus d’un mois et chez l’adulte:
• Bilirubine totale : 0.3 – 1.2 mg/dL
• Bilirubine conjuguée : < 0.3 mg/dL
• Bilirubine non conjuguée : 0.0 – 1.1 mg/dL

Mnémonique: BILT / BILC / BILNC
Libellé (F): Bilirubine totale / Bilirubine directe / Bilirubine indirecte
LOINC : 1975-2 / 15152-2 / 1971-1
Unité: mg/dL
Délai de réponse (en jours) : 0 (répondus le jour de réception si reçus avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum


Dernière modification 28/02/2023

Les hyperbilirubinémies non conjuguées:

– d’origine extrahépatique: lhyperhémolyse intra-médullaire (maladie de Biermer) ou intravasculaire, provoque un catabolisme accru de l’hémoglobine et conduit, si elle est importante, à une surcharge de la capacité fonctionnelle des hépatocytes.
Le tableau biochimique associe dans ce cas-là, hyperbilirubinémie, élévation des LDH, chute de l’Haptoglobine et anémie variable.

– d’origine hépatique: C’est le déficit en glucuronyl-transférase qui provoque l’hyperbilirubinémie transitoire chez le nouveau-né (mais pouvant induire un ictère nucléaire pour des valeurs de Bilirubine totale > 16 mg/dL) et définitive dans la maladie de Gilbert.

Les hyperbilirubinémies conjuguées:
elles sont dues à un défaut de sécrétion canaliculaire – intra- ou extra-hépatiques – de la bilirubine conjuguée, suite à :

  • un défaut du transporteur membranaire (syndrome de Dubin-Johnson)
  • une atteinte du parenchyme hépatique (hépatite virale, hépatite toxique)
  • une obstruction des voies biliaires intrahépatiques (cirrhose biliaire primitive) ou extrahépatiques.

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La décompensation cardiaque est une affection sévère dont la prévalence augmente avec l’âge.
En l’absence d un traitement adéquat, elle entraîne le décès dans 50 % des cas endéans les 5 ans qui suivent le diagnostic d’où la nécessité d’un diagnostic précoce.
Le peptide natriurétique type B (BNP, 32 acides aminés) est une hormone produite au niveau des myocytes des ventricules cardiaques sous forme de pre-pro-BNP (132 acides aminés) clivé d’abord en proBNP (108 acides aminés) puis en N-terminal proBNP (76 acides aminés) et enfin en BNP, seule forme biologiquement active. Une surcharge ventriculaire s’accompagne d’une augmentation de la production de BNP et d’une augmentation des taux sériques de BNP et de la forme inactive N-terminal proBNP.

Le test préconisé dans les laboratoires est le NT-Pro BNP car il est plus stable au point de vue analytique.

Le test est réalisé sur sérum.
La Pro-BNP n’est pas remboursée, elle est toujours à charge du patient (20€)

H ≤ 55 ans : <143 pg/mL
F ≤ 55 ans :  < 208 pg/mL
H 56 – 64 ans : < 650 pg/mL
F 56 – 64 ans : F < 912 pg/mL
H 65 – 74 ans : H < 512 pg/mL
F 65 – 74 ans : F < 533 pg/mL
H ≥ 75 ans : < 603 pg/mL
F  ≥ 75 ans : < 665 pg/mL Valeur élevée et dyspnée : insuffisance cardiaque probable si : >  450 pg/mL pour patient < 50 ans >  900 pg/mL pour patient entre 50 et 75 ans
> 1800 pg/mL pour patient > 75 ans

Valeurs < 300 pg/mL : insuffisnce cardiaque peu probable (tout âge)

L’insuffisance rénale peut occasionner une élévation des taux

Mnémonique: PROBNP
Libellé (F): Nt-ProBNP
LOINC : 33762-6
Unité: pg/mL
Délai de réponse (en jours) : 2
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum


Dernière modification 01/03/2023

Diagnostic différentiel dyspnée d’origine cardiaque et dyspnée d’origine pulmonaire :
• taux normaux dans la dyspnée d’origine pulmonaire
• taux augmentés dans la dyspnée cardiaque (valeurs d’autant plus élevées que l’insuffisance cardiaque est sévère)
– Diagnostic précoce de la décompensation cardiaque : en présence d’un taux élevé, le diagnostic doit être confirmé par échographie
– Bonne valeur prédictive négative
– L’insuffisance rénale peut occasionner une élévation des taux

NB : il est préférable d’avoir un taux de départ pour interpréter un résultat élevé : un patient âgé en décompensation cardiaque chronique et présentant une cardiomégalie, garde un taux constamment élevé de NT-Pro-BNP

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L’agent étiologique de la coqueluche est la bactérie Bordetella pertussis dont le réservoir est strictement humain. Cette maladie très contagieuse, dont la toux est le signe clinique majeur, est en recrudescence.

La transmission se fait via les gouttelettes provenant des voies aériennes supérieures. L’’incubation est en moyenne de 7 à 10 jours. La phase catarrhale (rhinite, éternuements, toux occasionnelle, fièvre peu élevée) dure 1 à 2 semaines. La phase paroxysmique (quintes de toux, inspiration sifflante, épisodes d’apnée chez le nourrisson) peut durer plusieurs semaines.

La contagiosité débute quelques jours avant la phase catarrhale, elle est maximale pendant cette
phase et persiste environ 21 jours. Un traitement antibiotique adéquat la réduit à 3-5 jours.
Les adultes, présentant souvent des formes frustes de la maladie, jouent un rôle important
dans la transmission.
La coqueluche est une maladie grave chez l’enfant de moins de 6 mois. Pour protéger les nourrissons, on recourt à la vaccination de l’entourage ou vaccination « cocoon ». Depuis septembre 2013, la vaccination est recommandée pendant la grossesse, entre la 24ème et la 32ème semaine.

L’ADN bactérien peut être détecté par PCR, les anticorps (IgG dirigés contre la toxine PT de Bordetella pertussis) par ELISA.

• Mise en évidence de Bordetella pertussis par PCR :
Prélèvement naso-pharyngé (aspiration naso-pharyngée de préférence) récolté moins de 3 semaines après le début de l’infection :

Technique de prélèvement naso-pharyngé (tête du patient en hyperextension).
> Aspiration naso-pharyngée sous vide puis rinçage du cathéter avec 1.5 mL de solution saline physiologique ou rinçage du nasopharynx avec 3 à 5 mL de solution saline physiologique puis aspiration immédiate (avec seringue ou poire à nez stérile, le patient ne peut pas avaler pendant la procédure)

> Frottis naso-pharyngé : problématique (22/10/2021) signalée par le Centre National de Référence (CNR) de Bordetella pertussis /Communiqué importante concernant PCR Bordetella (22 octobre 2021)
La firme Copan a constaté que les matières premières utilisées pour la production de l’ eSwab® contiennent des résidus d’acide nucléique de Bordetella parapertussis. En conséquence, des résultats faussement positifs peuvent être obtenus pour la recherche de Bordetella parapertussis (faiblement positif avec des valeurs élevées de Ct) lorsque des techniques moléculaires sensibles sont utilisées.
Le CNR Bordetella pertussis utilise une PCR multiplex qui détecte non seulement B. pertussis mais aussi B. parapertussis avec une haute sensibilité. Cette dernière espèce n’est pas une cause de coqueluche, mais d’une infection respiratoire qui peut ressembler à un cas modéré (syndrome “pertussis-like”), sans les complications et peu contagieux. Il est important de remarquer que cette contamination concerne exclusivement B. parapertussis et pas B. pertussis. Le diagnostic des vrais cas de coqueluche n’est pas affecté.
Le Centre National de Référence (CNR) de Bordetella pertussis recommande de ne pas utiliser d’eSwab® pour la PCR Bordetella, mais des écouvillons et milieux de transports d’autres fabricants ou de préférence prélever l’échantillon nasopharyngé par lavage (avec seringue), rinçage (avec une poire à nez stérile) ou aspiration (avec aspiration sous vide)

• Détection d’anticorps : l’analyse est réalisée sur sérum

> Cliquer ici pour télécharger le formulaire à compléter pour toute demande d’analyse d’anticorps contre la toxine de pertussis

• Détection d’anticorps :IgG (ELISA)
Négatif :< 50 UI Douteux : 50 – 54 UI Positif : 55 – 125 UI Infection :  > 125 UI

•  PCR : Négatif

• PCR
Est indiquée dans les contextes suivants :
o Adultes et enfants de plus de 1 an présentant une toux depuis moins de 3 semaines.
o Enfants de moins de 1 an présentant toux, dyspnée, arrêt respiratoire, indépendamment de la durée des symptômes.
o Enfants de moins de 6 mois asymptomatiques ayant été en contact.

Un résultat positif pour Bordetella pertussis signe le diagnostic de coqueluche
Un résultat positif pour Bordetella parapertussis, bactérie susceptible de causer un syndrome « pertussis-like », qui n’est pas la coqueluche, ne nécessite pas de précautions particulières.

• Détection d’anticorps :
Est indiquée dans les contextes suivants :
• Adultes et enfants de plus de 1 an présentant une toux depuis plus de 3 semaines.
• Adultes et enfants de plus d e 1 an présentant une toux depuis moins de 3 semaines mais déjà sous traitement antibiotique.
Dans certains cas, un second échantillon est nécessaire, notamment chez les patients déjà sous traitement antibiotique ainsi que chez les personnes vaccinées durant l’année précédente.

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Newsletter IBC : la maladie de Lyme : bonnes pratiques du sérodiagnostic
•Présentation clinique
•Diagnostic biologique
•Interprétation des tests et limites des tests disponibles

L’analyse est réalisée sur sérum (tube sec).

IgG : < 10 U/mL
IgM : Absence

Mnémonique: BORG et BORM
Libellé (F): Borrelia burgdorferi IgG et IgM
Unité: UA/mL
Délai de réponse (en jours): 1 à 3
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum


Dernière modification 09/03/2023

Newsletter IBC : la maladie de Lyme : bonnes pratiques du sérodiagnostic
•Présentation clinique
•Diagnostic biologique
•Interprétation des tests et limites des tests disponibles

Fiche analyse complète

On réalise, dans ce test, la mise en contact de dilutions successives du sérum et de souches stabilisées de Brucella abortus, Brucella melitensis et Brucella suis. La présence d’anticorps est visualisée par l’agglutination bactérienne.

Le test est réalisé sur sérum (tube sec)
voir ci=dessous

Le test est une aide au diagnostic rapide. Le diagnostic à la phase aiguë est établi par hémocultures.
Lors de brucellose au stade aigu, le taux d’anticorps est en général > 1/320.
Des résultats faussement négatifs peuvent être observés en présence d’anticorps bloquants (effet de prozone). Des résultats faussement positifs (par réaction croisée) peuvent être observés en présence d’anticorps anti- Vibrio cholerae , Francisella tularensis, Yersinia species. Une réaction sérologique positive vis-à-vis d’une souche de Brucella, l’est souvent également vis-à-vis des autres; ceci n’est que le reflet de la communauté antigénique entre B. abortus, B. melitensis et B. suis. Les anticorps révélés par la réaction de Wright (IgG + IgM), le sont précocément et disparaissent assez rapidement (3 à 4 mois). Il est prudent de confirmer les résultats positifs par une sérologie basée sur d’autres méthodes dans un laboratoire de référence (en Belgique : Institut National de Recherche Vétérinaire)