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E
Globules blancs < 30 /µL
Globules rouges < 30 /µL
Cylindres hyalins < 8 /µL
Cylindres granuleux < 1 /µL
Cellules épithéliales urothéliales (voies hautes) < 3 /µL
Flore bactérienne : absence
Absence Bactériurie non significative (au sens strict) < 100.000 CFU/mL
Bactériurie non significative (intégrée) < 10.000 CFU/mL
• Globules rouges : On parle d’hématurie lorsque la concentration urinaire dépasse 30 leucocytes/µL. La distinction entre hématurie des voies urinaires basses et hématurie rénale reposant sur la morphologie des érythrocytes (érythrocytes normaux dans le premier cas et dysmorphocytose dans le second) doit être interprétée avec prudence, notamment à cause de la grande variabilité liée aux observateurs et à la qualité de l’échantillon
• Globules blancs: On parle de leucocyturie pathologique lorsque la concentration urinaire dépasse 30 leucocytes/µL Les polynucléaires neutrophiles étant les plus régulièrement retrouvés, l’importance de la leucocyturie ne permet pas de préjuger de son étiologie. Une leucocyturie pathologique est généralement associée à une infection urinaire haute ou basse. Toutefois on rencontre des leucocyturies aseptiques (automédication, présence d’inhibiteurs de la croissance bactérienne, contamination vaginale,…) Chlamydia, Ureaplasma, BK, responsables de leucocyturies pathologiques nécessitent des conditions de mise en évidence particulières et doivent donc être spécifiquement prescrits
• Cylindres: Les cylindres sont formés d’une structure protéique (précipitée) reproduisant le moule de la lumière tubulaire. Ils peuvent contenir de nombreuses inclusions (hématies, leucocytes, granules, cellules cytoplasmiques, cristaux, particules graisseuses). La présence de cylindres contenant des inclusions permet d’attribuer une origine rénale aux éléments cellulaires contenus dans l’urine.
• Cellules épithéliales: La présence de cellules épithéliales pavimenteuses est sans signification car elle correspond à une desquamation mécanique ou physiologique des cellules du tissu pavimenteux des voies urinaires basses. La présence de plus de 3 cellules urothéliales/µL suggère une affection tubulaire ; ces cellules correspondent aux cellules des voies urinaires hautes.
• Cristaux La présence de nombreux cristaux peut être révélée sans qu’on puisse attribuer la moindre signification pathologique. Cette présence dépend essentiellement du pH, de la température, de la densité, du régime alimentaire. L’exception essentielle est la présence de cristaux de cystine en tant qu’élément diagnostique de cystinurie.
• Micro-organismes
Bactériurie: Le diagnostic bactériologique d’une infection du tractus urinaire se base sur la culture quantitative de l’urine. La bonne interprétation de celle-ci repose sur la notion de bactériurie significative exprimée en nombre de germes viables par mL d’urine (CFU / mL: Colony Forming Unit) Une bactériurie est considérée comme significative au sens strict à partir de 100.000 CFU/mL. Toutefois, une bactériurie située entre 10.000 à 100.000 CFU/mL n’exclut pas l’infection. Dans cette zone, il convient de tenir compte de critères biologiques (pyurie manifeste à l’examen direct, germe à croissance lente ou rapide) ou cliniques (femme enceinte ou non, bactériurie symptomatique ou pyélonéphrite aigüe, prostatite) …Une bactériurie polymicrobienne en l’absence de pyurie est probablement due à une contamination. Les bacilles Gram-négatifs représentent 82 à 84 % des germes les plus couramment incriminés dans les infections urinaires et parmi ces Gram-négatifs, Escherichia Coli représente à lui seul environ 80 %. Les cocci Gram-positifs représentent environ 12 % (Entérocoques et Staphylocoques essentiellement avec respectivement 9 et 13%). Autres micro-organismes: Les levures (essentiellement Candida albicans) et les Mycoplasmes constituent les autres micro-organismes (environ 3%) incriminés dans les infections urinaires.
L’ECBU sera avantageusement complété par l’examen de la “tigette réactive”. Pour l’interprétation des paramètres fournis par cette dernière, on se référera aux tests individuels qui sont repris dans le présent répertoire
Le tracé adulte normal se présente comme suit:
• Hémoglobine A: > 95 %
• Hémoglobine A2: 2 – 3.5 %
• Hémoglobine F: < 2 %
Feuille de données
Mnémonique: HBA2
Libellé (F): Hémoglobine A2
LOINC : 4551-8
Délai de réponse (en jours) : 5
Délai de rajout (en jours) : 2
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 07/03/2023
Mnémonique: HBF
Libellé (F): Hémoglobine Foetale
LOINC : 4576-5
Délai de réponse (en jours) : 5
Délai de rajout (en jours) : 2
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 07/03/2023
Mnémonique: HBC
Libellé (F): Hémoglobine C
LOINC : 32681-9
Délai de réponse (en jours) : 5
Délai de rajout (en jours) : 2
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 07/03/2023
Mnémonique: HBS
Libellé (F): Hémoglobine S
LOINC : 4625-0
Délai de réponse (en jours) : 5
Délai de rajout (en jours) : 2
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 07/03/2023
α 1 globuline 2.9 – 4.9 %
α2 globuline 7.1 – 11.8 %
β globuline 8.4 – 13.1 %
γ globuline 11.8 – 18.8%
Mnémonique: 953 Electrophorèse
Libellé (F): Electrophorèse des protéines
ALB% Albumine
ALPH1 Alpha-1-globulines
ALPH2 Alpha-2-globulines
BETAG Bêta-globulines
GAMMA Gamma-globulines
LOINC :
Albumine : 13980-8
Alpha-1-globulines : 13978-2
Alpha-2-globulines : 13981-6
Bêta-globulines : 13982-4
Gamma-globulines : 13983-2
Unités: %
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 28/02/2023
– une anomalie dans la migration et/ou la présence de pics supplémentaires
Bisalbuminémie : dédoublement du pic d’albumine, d’origine génétique ou acquise (médicaments), sans signification par lui-même.
Pont βγ en cas de cirrhose du foie suite à une augmentation polyclonale des IgA.
Pic monoclonal ou oligoclonal.
– une anomalie quantitative
Syndrome néphrotique (diminution de l’albumine, augmentation des α2 diminution des γ).
Immunodéficience (diminution des γ)
Réaction inflammatoire (diminution de l’albumine et de la transferrine , augmentation des α1, et des α2).
Réponse immunitaire (augmentation des γ).
Déficience en α1-antitrypsine.
L’indication principale de l’électrophorèse des protéines est la recherche de paraprotéines, produites suite à une prolifération clonale de cellules B. Il s’agit d’immunoglobulines complètes ou dans certains cas de chaînes d’immunoglobulines.
– La voie principale produisant 90 % de l’énergie, dite voie de Embden – Meyerhof
– Une voie secondaire, dite shunt des pentoses, produisant les 10 % d’énergie complémentaire
Ces deux voies métaboliques font intervenir de nombreuses enzymes dont le déficit peut engendrer un état pathologique. C’est notamment le cas de la pyruvate kinase (PK) et de la glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD). Cette dernière enzyme appartient au shunt des pentoses. Malgré sa contribution plus modeste dans le bilan énergétique, le shunt des pentoses est cependant très important par sa production de NADPH (forme réduite du NADP). La NADPH est en effet la coenzyme de la glutathion réductase qui permet la production de glutathion sous sa forme réduite, molécule indispensable pour lutter contre l’oxydation de la globine.
Adulte : 10 – 14 U/g d’hémoglobine (activité mesurée à 37°C)
Nouveau-né : 120 – 230 % de la valeur adulte
pyruvate kinase
Adulte : 13 – 17 U/g d’hémoglobine (activité mesurée à 37°C)
Nouveau-né : 120 – 200 % de la valeur adulte.
Autres enzymes dosées (déficits rares)
Hexokinase
1 – 3.5 U/g d’hémoglobine (activité mesurée à 37°C)
Glucose -6 phosphate isomérase
58 – 110 U/g d’hémoglobine (activité mesurée à 37°C)
6-phosphate-Gluconate déshydrogénase
8.6 – 17.4 U/g d’hémoglobine (activité mesurée à 37°C)
Mnémonique: XX G6PD
Libellé (F): Glucose 6-Phosphate deshydrogénase
LOINC : 32546-4
Unité: U/g Hb
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) :
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 07/03/2023
Mnémonique: XPYRUVATEKINASE
Libellé (F): Pyruvate kinase
LOINC : 32552-2
Unité: U/g Hb
Délai de réponse (en jours) : 7
Délai de rajout (en jours) :
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 07/03/2023
Déficit en Glucose-6-Phosphate déhydrogènase
L’enzyme est codée par un gène associé au chromosome X. L’expression de la maladie est donc plus sévère chez l’homme qui ne peut compenser par un deuxième chromosome. Si l’activité de la G6PD est effondrée, l’hémolyse sera constante. Cette situation est rarement rencontrée. S’il persiste une activité résiduelle, l’hémolyse n’apparaîtra que lors de la prise de substances oxydantes (antimalarique, sulfones, phénacétine, pollens de fèves,…).
Déficit en pyruvate kinase
Le déficit affecte la production de l’ATP et donc l’efficacité de la pompe à sodium. La maladie se présente généralement comme une hémolyse chronique. Les deux sexes sont atteints, la maladie n’étant détectable que chez les homozygotes.
• Administration d’une dose standard de glucose.
• Adulte : 75 g
• Enfant : 1.75 g/kg (avec un maximum de 75 g)
• Prélèvement d’un tube fluoré toutes les 30 min. et allant jusque 120 min. (ou plus).
NB : Chez la femme enceinte on réalise, entre la 24ème et la 28ème semaine de gestation :
• soit un test en 1 étape, test recommandé actuellement :
Administration de 75 g de glucose, prise de sang à jeun, après 1h et après 2h.
• soit un test de screening en 2 étapes :
prise de 50 g de glucose et mesure de la glycémie 1h plus tard (test de O’Sullivan). Si le test de screening est positif, on réalise alors le test diagnostique avec 100 g de glucose et des prélèvements à jeun, après 1h, 2h et 3h.
Diverses précautions doivent être prises afin de pouvoir interpréter correctement le test :
• La première glycémie est réalisée le matin après un jeûne de 8h.
• Le patient doit s’abstenir de tout exercice physique pendant l’épreuve et ne pas fumer.
Glycémie à jeun < 100 mg/dL
Glycémie après 120 min. < 140 mg/dL
Valeurs de référence chez la femme enceinte
• Test 75 g OGTT
à jeun < 92 mg/dL
1h < 180 mg/dL
2h < 153 mg/dL
• Test de screening (O’Sullivan)
1h < 140 mg/dL
• Test diagnostique 100 g OGTT
à jeun < 95 mg/dL
1h < 180 mg/dL
2h < 155 mg/dL
3h < 140 mg/dL
• Le dépistage du diabète sucré.
• L’investigation des hypoglycémies fonctionnelles : nécessite des prélèvements s’étalant sur
une durée plus longue (jusqu’à 4h).
Les résultats s’interprètent en fonction de l’allure générale de la courbe d’hyperglycémie ainsi que des valeurs mesurées aux différents temps. Une attention particulière est portée aux valeurs des glycémies à jeun et à 120 min. La courbe d’insulinémie (ou de C-peptidémie) permet dans certains cas d’affiner le diagnostic.
La tolérance au glucose diminue avec l’âge.
Pendant la grossesse, la tolérance au glucose tend à diminuer.
• Diagnostic de diabète si :
valeur à jeun ≥ 126 mg/dL
ou valeur à 120 min. ≥ 200 mg/dL
• Risque élevé de diabète (pré-diabète) si :
valeur à jeun comprise entre 100 et 125 mg/dL
ou valeur à 120 min. comprise entre 140 et 199 mg/dL.
• Diagnostic de diabète gestationnel :
– OGTT 75 g : diagnostic établi dès qu’une seule des valeurs est dépassée
– OGTT 100 g : deux valeurs au moins doivent être dépassées.
La primo-infection asymptomatique ou pauci symptomatique est la règle ( +/- 75%).
Le virus entre en phase latente dans les lymphocytes B, mais peut se réactiver à l’occasion de divers stimuli.
Les primo-infections évoluant en mononucléose infectieuse restent nettement minoritaires (8% des patients « primo-infectés »). EBV intervient comme cofacteur dans le développement des tumeurs de Burkitt ( en Afrique principalement ), dans la genèse de certains cancers du nasopharynx , des lymphomes de Hodgkin et de lymphomes chez les patients immunodéprimés . Il cause la leucoplasie chevelue de la langue chez les patients atteints de SIDA et la pneumopathie interstitielle lymphocytaire chez les enfants infectés par HIV. Dans certains désordres génétiques rares , l’infection à EBV peut être fatale . Trois types d’anticorps peuvent être recherchés : les anticorps dirigés contre la capside virale (VCA), les anticorps dirigés contre les antigènes d’apparition précoce (EA) et les anticorps dirigés contre les antigènes nucléaires (EBNA). Les anticorps anti VCA sont les premiers à apparaître et les plus utiles au diagnostic.
IgG : < 20 U/mL
Mnémonique: EBVM
Libellé (F): EBV IgM (VCA)
LOINC : 30340-4
Délai de réponse (en jours): ≤ 4
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 31/03/2023
Mnémonique: EBVG
Libellé (F): EBV IgG (VCA)
LOINC : 7885-7
Unité : U/mL
Délai de réponse (en jours): ≤ 4
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 31/03/2023
L’interprétation des résultats de la sérologie EBV peut s’avérer délicate, il peut en effet y avoir de fortes variations interindividuelles dans le profil sérologique. On peut également observer des réactions croisées lors d’infections avec d’autres herpes virus comme le cytomégalovirus. Une primo-infection sévère débouchant sur une MNI est généralement associée à une forte production d’anticorps anti-VCA (IgM et IgG). Sous réserve de ces remarques préliminaires, l’interprétation suivante peut être avancée :
Anticorps anti-VCA :
IgM | IgG | Conclusions |
---|---|---|
– | – | Absence de réponse immunitaire, pas de contact antérieur avec EBV |
– | + | Réponse immunitaire résiduelle, infection ancienne par EBV |
+ | – | Primo-infection par EBV possible : voir contexte clinique et biologique et procéder à un contrôle 1-2 semaines plus tard. |
+ | + | Infection récente probable |
(+) traces | (+) traces | Conclusions difficiles : nouveau prélèvement endéans les 2 à 3 semaines |
Investigations complémentaires :
Les anticorps anti-EBNA augmentent tardivement, entre le 2ème et le 4ème mois après l’infection et persistent ensuite tout la vie. Ils sont donc quelquefois utiles pour établir un diagnostic évoqué tardivement après les symptômes ou pour exclure une infection récente en cas d’IgM anti-VCA positives.
Les anticorps anti-EA (deux antigènes : EA-R et EA-D) apparaissent de façon fugaces (quelques mois) lors de la primoinfection ensuite deviennent indétectables. Ils sont de peu d’utilité dans le diagnostic de la primoinfection. Ils peuvent être détectables à des taux bas chez des personnes ayant un contact ancien avec le virus. Chez des patients immunodéficients, une réactivation de l’EBV se traduit par une augmentation des anticorps anti-VCA et une réapparition des anticorps anti-EA. Ceux-ci s’observent également à des taux élevé chez les patients développant un lymphome de Burkitt (EA- R) ou un carcinome nasopharyngé (EA-D)
Plusieurs formules, dont celle de Cockcroft et Gault et plus récemment l’équation MDRD, ont été proposées pour estimer la clairance de la créatinine. Cette dernière est considérée actuellement comme supérieure à la première. La NKDEP recommande d’accompagner systématiquement les résultats de dosage de la créatinine sérique d’une estimation de la GFR par l’équation MDRD.
Interprétation :
de 30 à 59 mL/min/1.73 m2 : insuffisance rénale chronique modérée
de 15 à 29 mL/min/1.73 m2 : insuffisance rénale chronique sévère
< 15 mL/min/1.73 m2 : insuffisance rénale terminale
Limites de l’équation MDRD :
l’équation ne peut être utilisée pour les patients de moins de 18 ans · elle n’est pas validée pour les patients de plus de 70 ans, pour les femmes enceintes, pour les individus présentant une taille corporelle ou une masse musculaire extrême, ainsi que pour les individus suivant un régime alimentaire inhabituel ou souffrant de malnutrition. · elle n’est pas validée pour les groupes ethniques autres que Caucasiens et Afro-Américains. · Le résultat doit être multiplié par 1.21 chez les patients Afro-Américains. · Les valeurs > 60 étant imprécises doivent être répondues > 60 mL/min/1.73 m2.
Tube mauve
Homme : 4.2 – 5.7
Femme : 3.8 – 5.3
Enfant : 3.7 – 6.6
Nouveau-né : 3.3 – 5.9
Numération des globules rouges et anémie
La masse globulaire est mesurée par 3 valeurs de l’hémogramme: le nombre des globules rouges, le taux d’hémoglobine et l’hématocrite. Chacune de ces valeurs pouvant évoluer indépendamment, elles sont donc toutes trois indispensables. L’anémie est définie (en l’absence d’hémodilution ou d’hémoconcentration) par la diminution de la concentration de l’hémoglobine en dessous des valeurs physiologiques et non par le nombre des globules rouges. La numération des globules rouges permet, par l’intermédiaire du volume globulaire moyen (VGM), d’établir une classification de première importance dans l’investigation d’une anémie.
Numération des globules rouges et polyglobulie
Une polyglobulie (primaire ou secondaire) est définie comme l’augmentation de la masse globulaire totale de l’organisme. La seule numération des globules rouges est donc insuffisante à son diagnostic. Elle peut en effet conduire à de fausses interprétations lorsqu’il y a hémoconcentration, hémodilution ou en cas de forte microcytose.
Absence de bacilles gram négatif et de Pseudomonas aeruginosa dans les infections nosocomiales, les surinfections bronchiques et la muciviscidose.
Absence de Burkholderia cepacia dans la mucoviscidose.
Remarque : cette classification qui présente un caractère arbitraire reste toutefois utile pour l’interprétation
Examen direct (Gram) : lu le jour 0/1 et répondu avec la culture sauf urgence
Si culture négative : répondu le jour de réception + 2 jours (ouvrables)
Si culture positive : répondu le jour de réception + 2-3-5 jours (ouvrables)
Cultures de mycose : répondu le jour de réception + 3 jours (ouvrables)
Antibiogramme : répondu le jour de réception + 2-4 jours (ouvrables)
La grande difficulté pour l’interprétation des résultats d’une expectoration réside dans le fait que la plupart des germes incriminés dans les infections broncho-pulmonaires se trouvent à l’état commensal ou colonisant dans les voies respiratoires inférieures ou supérieures. La qualité du résultat dépendra de la qualité du prélèvement. Celui-ci devra être le moins possible contaminé par la salive. On évalue la qualité du prélèvement à l’examen direct d’après le nombre de cellules épithéliales et de globules blancs et on les divise en 6 classes
Classe | Cellules épithéliales | Leucocytes | Conclusions |
---|---|---|---|
1 | >25 | <10 | Prélèvement salivaire |
2 | >25 | 10-25 | Prélèvement salivaire |
3 | >25 | >25 | réaction inflammatoire mais forte contamination salivaire |
4 | 10-25 | >25 | réaction inflammatoire mais forte contamination salivaire |
5 | <10 | >25 | Prélèvement de bonne qualité |
6 | <25 | <25 | Pas d’interprétation possible sauf pour les immunodéprimés |
Les prélèvements de la classe 1, 2 et 3 sont inexploitables.
Ceux de la classe 5 sont très bons.
Pour les autres classes, l’interprétation dépendra des résultats de l’examen direct, du type et de la quantité de germes, de la pureté de la culture…