HIV (Charge virale – dosage quantitatif des ARN viraux) LOL
HIV (Charge virale – dosage quantitatif des ARN viraux) LOL
« CHARGE VIRALE » HIV – DOSAGE QUANTITATIF DES ARN VIRAUX
Définition – physiologie
L’infection par le virus HIV s’accompagne de la production d’un très grand nombre de particules virales. Il existe une corrélation entre la quantité de particules virales détectables dans le sang des patients chroniquement infectés et la rapidité de disparition des cellules T CD4+. La charge virale est un facteur pronostique de l’évolution de la maladie et est facilement mesurable par des techniques moléculaires quantitatives. Le traitement antirétroviral vise à rendre cette charge virale indétectable au niveau plasmatique et ainsi à restaurer l’immunité et faire remonter le taux de CD4+. Un patient HIV positif avec une charge virale indétectable n’étant pas contaminant, il est important de dépister précocement et de traiter tous les patients HIV positifs.
Chez la femme enceinte séropositive, le contrôle de la charge virale par un traitement adéquat permet de prévenir la transmission verticale.
La charge virale est également un marqueur précoce de la primo-infection, symptomatique ou non. Cette analyse est réalisée uniquement par les Laboratoires de Référence SIDA.
Prélèvement – Propriétés de l’échantillon
L’analyse est réalisée sur plasma obtenu sur tube EDTA .
Valeurs de référence <40 copies/mL
Délai de réponse
3-5 jours
Intérêt clinique – Interprétation des résultats Une charge virale inférieure à 40 copies/mL est indétectable par la technique de RT-PCR quantitative (ou tout autre norme donnée par le laboratoire).Les recommandations actuelles sont de traiter par antirétroviraux tout patient infecté par le VIH, quel que soit son taux de lymphocytes CD4+.
Cette stratégie permet non seulement d’améliorer considérablement le pronostic de la maladie et d’observer une espérance de vie comparable à celle d’une personne non infectée, mais elle est également efficace pour prévenir la transmission du virus. . Le suivi régulier de la charge virale au cours du traitement permet de vérifier l’efficacité de celui-ci. En cas de charge virale détectable, on parlera d’échec thérapeutique qui peut être dû à des problèmes d’observance, d’absorption des médicaments ou de présence d’un virus résistant. Il existe des centres cliniques spécialisés dans la prise en charge des patients infectés par le VIH.